Französisch lernen

Au Québec, la formule « Bonjour, hi ! » fait débat

In der aktuellen Ausgabe der Revue de la Presse geht es unter anderem um die zweisprachige Begrüßungsformel « Bonjour, hi ! », die häufig in Geschäften in der kanadischen Provinz Québec benutzt wird – was Québecs Verteidiger der französischen Sprache allerdings nicht gefällt. Einen kurzen Einblick in das Thema erhalten Sie in diesem Auszug des Artikels aus der Rubrik « français facile », welche besonders einfach geschriebene Beiträge von unseren muttersprachlichen Redakteuren enthält. Hier finden Sie die aktuelle Januar-Ausgabe der Revue de la Presse mit dem vollständigen Artikel.

Par Laure Wallois

La formule bilingue, souvent utilisée par les commerçants de la Belle Province pour accueillir leurs clients, agace les défenseurs québécois de la langue française.

1 Si vous entrez dans une boutique, à Montréal, vous serez certainement accueillis par une formule atypique. « Bonjour, hi ! » vous lanceront les vendeurs, ou « Hi, bonjour ! ». Passer du français à l’anglais, ou inversement, est une habitude pour les commerçants locaux. Leurs clients viennent du monde entier et sont souvent anglophones. Pourtant, cette formule bilingue ne plaît pas à tout le monde et certains voudraient bien faire disparaître ce petit « hi », qui se colle au « Bonjour ».

2 Au Québec, une partie de la classe politique voient en effet dans cette salutation une menace pour la langue française, un signe que l’usage de l’anglais se généralise dans la province francophone. Il faut rappeler que si le Canada est officiellement bilingue, la province du Québec n’a, elle, qu’une seule langue officielle : le français. Mais le bilinguisme progresse dans les grandes villes et en particulier à Montréal, métropole de près d’1,7 million d’habitants où vit une importante communauté anglophone. En particulier au travail.

3 D’après l’Office québécois de la langue française (OQLF), la proportion des commerces montréalais qui offrent un accueil uniquement en français est passée de 84% à 75% entre 2010 et 2017. S’appuyant sur ce chiffre, le gouvernement québécois a déclaré à l’automne qu’il envisageait d’interdire le « Bonjour, hi ! » dans les services publics et les commerces. Cette annonce avait suscité de nombreux débats dans la Belle Province jusqu’à ce que les dirigeants fassent volteface. Désormais, il ne s’agit plus d’interdire la formule bilingue, mais d’encourager les commerçants, par des mesures « incitatives », à accueillir leurs clients avec un simple « Bonjour ».

0 – 2 la Belle Province (nom populaire donné au Québec) – accueillir empfangen – agacer qn jdm. auf die Nerven gehen, jdn. verärgern – inversement umgekehrt – se coller à qc hinzugefügt werden – menace (f.) Bedrohung, Gefahr

3 accueil (m.) Empfang – uniquement ausschließlich – s’appuyer sur s. stützen auf – envisager de faire qc erwägen, etw. zu tun – susciter hervorrufen – les dirigeants (m. pl.) h. gem.: die Regierung – faire volte-face (f.) Kehrtwendung machen – désormais fortan – encourager ermutigen – une mesure incitative Anreizmaßnahme

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